Encore une danse de Katherine Pancol
Article écrit pour le blogzine de So Busy Girls
Katherine Pancol m’étonnera toujours autant avec ses romans tellement différents les uns des autres. Après Les yeux jaunes des crocodiles et Un homme à distance je découvre Encore une danse qui, comme les deux autres œuvres, m’a passionnée.
D’après la quatrième de couverture, je pensais tomber sur un de ces romans classiques où l’on parle des relations entre amis et sur les difficultés qui peuvent survenir au sein d’un groupe. Ce livre parle de l’amitié et des épreuves qui peuvent éloigner des amis, mais ce n’est pas un roman comme les autres car il y a la magie des mots de Katherine Pancol.
Elle nous parle de Clara, Joséphine, Lucille, Agnès, Rapha et Philippe, six amis d’enfance qui sont maintenant à l’âge des responsabilités et des réflexions.
Katherine Pancol nous parle beaucoup de chacun mais particulièrement de Clara autour de laquelle tourne principalement toute l’histoire. Elle nous parle de son enfance, de la perte prématurée de ses parents, de la relation avec son frère Philippe, de son amour avec Rapha et de son amitié avec ses trois copines.
Elles sont toutes les quatre très différentes, chacune avec sa vie plus ou moins envieuse, ses enfants, son mari, et ses secrets. La trahison et le mensonge est le maître mot de ce roman où l’on découvre au fil des pages que chacun a son lot de secrets et de tromperies.
Au milieu des scènes érotiques et des révélations, Clara tente de se construire soutenue par son grand frère Philippe et découvre ses amies sous un autre jour. Une belle relation d’amour aussi que celle de Clara et de Rapha qui tient bon malgré les épreuves.
Un beau livre sur l’amitié et l’amour malgré tout…
Mon meilleur passage :
« Elle marchande jamais, elle demande rien en échange. Pas une seule fois elle ne m’a jugé. Elle m’en a voulu, elle a eu mal comme j’ai eu mal à Venise, mais jamais elle ne s’est dit que c’était fini. Vraiment fini. Tout ce temps que j’ai passé à vouloir l’oublier d’abord puis à la faire payer … Tout ce temps gâché…Parce que le plus dur, tu vois, c’est pas d’aimer, c’est de pardonner. C’est pas de faire la guerre ou de changer la société, c’est d’aimer l’autre encore plus que soi-même…et de pardonner ».